Comment tout a commencé
A Propos,… C’est en quittant l’armée que j’ai eu l’opportunité de travailler dans une radio locale d’Avignon. C’était l’époque où les radios privées fleurissaient
sur la bande FM. Elle n’émettait pas très loin, mais elle couvrait très largement Avignon et ses alentours. J’y passais la majeur partie de mes journée et j’y ai produit bons nombres d’émissions. L’ambiance y était très convivial, l’émetteur avait été construit par Armand le président de la radio.
Il était choriste au théâtre d’Avignon et touchait relativement bien sa bille en électronique. Puis pour des raisons que je ne détaillerai pas ici, j’ai été amené à poser mes valises…
Enfin plutôt mon baluchon à Paris, ville de lumières, j’y ai connu des hauts et des bas, mais les hauts ont très largement compensés les bas.
J’étais en stage lorsque j’ai rencontrer Samy Wesley, artiste international signé chez Sony Music. Il se trouve que son amie était également stagiaire et qu’au fil des discussions, par le plus grand des hasards on s’est mis a parler musique. Je vous avoue que lorsqu’elle m’a dit que son ami était artiste international
j’ai eu du mal à la croire et puis quand elle nous a invité chez elle, j’ai été bluffer . J’ai conserver la plaquette de Samy qui date de 1992 comme un trésor.
Il m’a appris beaucoup sur l’envers du showbiz, la différence entre le travail à l’américaine et le travail à la française …
C’est vrai, il ne suffit pas de savoir chanter et bouger ses fesses sur scène pour être un artiste .
Nous avions mis en place des cours de coaching vocal basés sur le feeling, une méthode américaine enseignée aux plus grandes stars.
Première salle de spectacles
La deuxième rencontre qui a marqué mon passage dans la capitale, est un vieux monsieur, un écrivain.
Il avait a son actif pas mal de bouquins écrit dans un français que l’on utilise plus depuis bien longtemps. Il fallait presque un dictionnaire pour comprendre
le sens des mots qu’il utilisait. Il disait souvent que s’il écrivait des livres, c’était pour que les gens s’instruisent…
Mais ceci n’a plus cours aujourd’hui, pourquoi instruire les gens, j’vous l’demande…
René, n’était pas seulement écrivain, il avait été aussi directeur du théâtre de la porte saint Martin, et s’amusait à me raconter quelques anecdotes
de comédiennes désireuses d’obtenir un rôle dans la prochaine pièce… C’est grâce à lui que j’ai mis officiellement les pieds dans la direction artistique.
Il avait créé avec son fils une association baptisée « La boite à sardines », c’est vrai que lorsqu’on est à la capitale ca peut prêter à confusion, mais à l’époque de sa créations, René vivait dans les iles Marquises. J’ai malgré tout conservé ce nom pendant quelques années, et j’ai créé une petite salle de spectacle dans la banlieue parisienne. On peut dire que j ai appris sur le tas , et à mes dépends, mais n’est se pas le meilleur apprentissage ?
Elle aura duré à peine une saison ma salle de spectacle, mais j en garde d’excellents souvenirs.
Le sud m’appel
J’aurai pu chanter la chanson de Sardou, « Je viens du sud », et par tous les chemins, j’y reviens … Bref, j’avais toujours « les sardines », mais je ne me voyais pas retenter l’expérience de la salle de spectacles, alors je l’ai rebaptisé « Equalizer » , et si on ne pouvait venir à moi, j’irai aux autres.
Ce nom sonnait plutôt bien pour une disco mobile non?
J’ai commencé par des soirées dansantes, et petit à petit j’ai greffé des tours de chant d’artistes régionaux.. Ca marchait pas trop mal. Mais ca faisait déjà plus d’un an que j’étais redescendu dans le sud…
Allez … Bougez Bougez…
Le nord, ma terre promise enfin…
J’ai adoré la mentalité parisienne, de l’époque où j’y étais, parait que ca a bien changé. Mais à cette époque là, quand tu te trouvais dans un groupe d’inconnus, personne te mettait de coté et tous le monde avait vite fais de te mettre dans l’ambiance et le pire, c’est qu’ils étaient sincères…
J’ai beaucoup moins aimé mes passages dans le sud, les mentalités sont différentes, cela dit il y a des gens très bien partout, il suffit juste de les trouver.
Mais le nord à cette particularité qu’on ne t’ouvre pas les bras aussi facilement que dans le sud, mais quand ils les referment sur toi, ils ne te lâchent plus,
et là tu sais que tu es des leurs . C’est dans le Nord qu' »equalizer » à laissé la place à « News Artist‘ ».
Un rêve réalisé
Il m’aura fallut quelques années pour arriver à développer cette petite association artistique, en agence professionnelle.
Parti de rien, si ce n’est un malheureux ordinateur d’occasion. Petit à petit « News Artist' » a grandit. Des rencontres avec des artistes régionaux,
quelques soirées dansantes et des tours de chants …
Et puis un petit bout de femme qui vous accorde sa confiance, y parait que derrière chaque « grand homme » il y a toujours une grande femme,
(bon, j’ai pas la prétention d’être un « grand homme », 1 m 75 c’est moyen.. ), une chose est sûr, sans elle « News Artist » n’aurait jamais évolué de cette façon. Merci Sandra.
Tout s’est accéléré à ce moment là, l’obtention de la licence de spectacle, la création du studio d’enregistrement « Phoenix Studio Prod », le label, la web radio…
Et encore un projet qui pointe son nez, la réalisation de vidéo – concerts. Parce que c’est pas une crise sanitaire qui me fera abandonner…
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