Originaire du sud-ouest de la France, Nairolf est auteur, compositeur et interprète. Il puise son inspiration dans l’actualité quotidienne, qui, il faut le dire, est une source inépuisable d’inspiration pour toute personne engagée à défendre ce qui nous reste de démocratie. Ainsi, Nairolf propose des chansons réalistes du troisième millénaire, un pur rock humanitaire.
Ses textes ne sont pas révolutionnaires, mais posent des questions essentielles. Par exemple, qui se cache derrière ce monde ? Quel niveau d’inhumanité faut-il atteindre pour exploiter la misère et la souffrance des peuples sans sourciller ?
Dès ses premiers titres, il fait part de ses engagements militants. Il exprime un rejet profond de la société marchande, de la politique et du capitalisme. En somme, il aspire à une société plus humaine. Ses chansons sont comme des « bouteilles à la mer », envoyées dans l’espoir de réveiller les consciences.
Rock alternatif, Rock Humanitaire …
Nairolf écrit, compose et chante. Il est également bassiste et guitariste, un musicien confirmé depuis plus de 25 ans. Il évolue d’abord comme guitariste et voix lead dans le groupe « Indulgence » pendant 5 bonnes années. Ainsi, il écume de nombreuses scènes dans la région de Moissac.
Cependant, au début de l’année 2022, ils décident d’un commun accord de se séparer et de suivre chacun leur propre direction. Ce fut donc un nouveau départ, de nouveaux horizons et un nouveau projet pour Nairolf.
À travers ses textes et ses musiques, Nairolf cherche avant tout à révéler la réalité. Il dénonce, transmet un message, et convainc les hommes d’adhérer à une cause. Il défend des valeurs et cherche à faire réagir, à éveiller les consciences. En somme, il souhaite réveiller l’humain qui sommeille en nous.
Biographie
Né à Paris le 1er septembre 1980, à même pas un mois, je m’envolais pour l’Afrique, où mon père faisait de l’humanitaire. Après 7 années passées à m’imprégner de la magie de ce continent, nourri de sa splendeur sauvage et conscient de la misère extrême, je rentrais dans le sud-ouest de la France pour m’imprégner de la culture occidentale.
Là, j’ai découvert ses richesses futiles, ses rêves d’idéaux brisés, le sang sur les mains de nos ancêtres, où ceux qui ont tout ne donnent rien. En revanche, dans d’autres endroits du monde, ceux qui n’ont rien partagent tout. Et pourtant, ce sont eux que l’on traite de « sauvages primitifs ».
Autant de questions qui ont nourri ma vie à la recherche de réponses, de logique, de sens. Mais les réponses, je ne les ai pas trouvées dans les études, ni dans tout ce que la société a à proposer. Alors, à 19 ans, j’ai claqué la porte du lycée, laissant derrière moi ce fameux bac S qu’on me laissait miroiter.
Puis, j’ai pris la route, celle de la marginalité, forcément punk. Squats, guitares punk, chiens, LIBERTÉ… Pas de compte, pas d’horaire, pas d’impôts. Tout ce que je possédais, je le mettais dans mes chansons, comme une bouée de sauvetage pour surnager dans la tempête d’hypocrisie de ce monde.
Les expériences ont fait naître en moi une clarté, une vision au-delà de ce monde. Peut-être sera-ce la seule issue honorable pour cette humanité, si tout est déjà écrit.
C’est ce mélange de tout ça qui anime mes chansons et mes textes. Je ne sais pas si ça parle à d’autres, mais je ne peux pas voir les choses autrement.
Nairolf
Qui y a t-il derrière ce monde – En quête d’un monde meilleur
S’il y a quelque chose que Nairolf ne supporte pas, c’est bien l’injustice et l’exploitation de la misère dans le monde. Alors il a décidé de se lancer dans un projet d’albums et de concerts pour aborder le sujet sensible de l’injustice systémique qui sévit aux quatre coins du monde.
Sans agressivité, sans violence mais avec une certaine rage dans la voix, comme pour éveiller les consciences, comme pour dire qu’il est temps pour les humains que nous sommes, de reprendre notre place.
Si ses chansons abordent des sujets graves, elles ne sont pas pour autant défaitistes. Elles aspirent juste à redonner un peu d’espoir , comme une lumière …
Elles aspirent juste à nous donner la force de reconstruire un monde meilleur. Un monde en paix, sans différence de couleur, sans différence de classe…
juste , des humains…
Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux…
Etienne de la Boetie
![Nairolf Rock Humanitaire](https://i0.wp.com/newsartist.fr/wp-content/uploads/2022/10/309714275_1118676775523644_5577072197151692513_n.jpg?resize=1024%2C472&ssl=1)
L’indien , comme un symbole…
Après la déclaration d’indépendance des colonies vis-à-vis de la Grande-Bretagne en 1776 et la formation des États-Unis d’Amérique, les colons ont commencé à se déplacer vers l’ouest, se heurtant aux tribus Apache, Cherokee, Cheyenne, Chinook, Navajo et Sioux, qui furent alors décimées. Certains des noms de ces tribus sont aujourd’hui tristement attribués à des hélicoptères de guerre américains et à des véhicules sportifs.
La fête nationale de l’Action de grâce (Thanksgiving), célébrée en novembre, remonterait quant à elle aux années 1620. Il semble, selon certains historiens, qu’elle soit liée à un massacre d’indiens d’Amérique par des colons européens, qui après les avoir invités à un festin pour les remercier de leur aide et de leur accueil,
les ont ensuite massacrés et remercié Dieu de leur avoir permis « d’éliminer les sauvages ».
Ces autochtones ont été chassés des terres où ils résidaient, exterminés ou condamnés à l’exil vers d’autres pays. L’Histoire a démontré que l’arrivée des colons britanniques était en grande partie responsable du massacre des Indiens d’Amérique.